13 août 2007

Volonté valable

Avoir une seule vie limitée par non seulement le temps et l'espace mais bien les contraintes attachées à notre perpétuation biologique nous impose de faire des choix. Celui qui est sage recherche alors ce qui à ses yeux sera le plus valable pour y investir la somme restante de ses ressources. Sa volonté le dirigera alors vers son but, alimenté par ses capacités mises en puissance (talents innés, outils acquis, y compris).

Je me demande ce qui a de la valeur, car je cherche la voie du sens. Celle qui orientera ma vie pour que je déverse ma puissance personnelle en une direction plutôt qu'en une une mare stagnante inconstructive et sans vecteur aucun. Et encore une fois je songe.

Je pense en cet instant, car il importe que je puise dans l'instant, que parmi les voies intéressantes il se pourrait que l'étude du phénomène de la conscience serait l'une des voies les plus valables. Le saut qualitatif entre ce qui n'a pas de vie et ce qui est vivant est un objet d'étude pertinent (quoique l'on en sache fort peu sur la démarcation les séparant) et cela tout autant que ce second saut qui à mon sens existe entre ce qui est conscient et ce qui ne l'est pas. La cellule individuelle est-elle consciente ? La souris ou le chat ? Le singe, lui ? Et comment faire pour reproduire le phénomène ?

Dans la lignée des directions possibles j'alignerais la création artistique, l'étude de la société et celle de la science fondamentale (la physique, principalement). Ces autres éléments, avec l'étude de la conscience, forment quelques uns de mes points d'intérêt majeurs, et me semblent valables.

Il n'y a qu'un sentier derrière soi, et des lucioles en avant. Celui qui avance sait qu'il va de l'avant quand il doit tracer sa route. Piétinner sur soi, c'est s'éteindre avant de mourrir, car l'homme comme le feu est éphémère et doit se mouvoir pour s'alimenter.