27 juin 2006

L'OCDE se permet une étude...

Ce soir je lisais sur le site de Radio Canada un intéressant synopsis de l'étude récemment publiée par l'OCDE (l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques) au sujet de l'économie canadienne :

« Afin de favoriser la productivité et la concurrence des marchés, l'organisation prône une libéralisation accrue de l'économie canadienne, notamment dans les secteurs de l'électricité, des télécommunications, de la radiodiffusion et des transports. »

Quelques extraits capiteux du document de synthèse de l'OCDE :

« Pourquoi faut-il une plus forte croissance de la productivité ? [...] [Pour] accélérer la croissance de la productivité, qui deviendra le principal moteur de l’amélioration du niveau de vie dans le long terme. »

Mais ce serait peu sage que de sauter aux conclusions si vite, car l'organisation ne fait pas qu'avoir une vision froidement financière, elle en a une calculatrice mais pourtant lucide :

« Comment renforcer le développement social? En s’attaquant aux causes profondes de la pauvreté, et surtout en améliorant le niveau d’études et les compétences scolaires de base et en continuant d’augmenter le niveau d’étude, on parviendra à la fois à stimuler la productivité et à améliorer l’équité et la cohésion sociale. À court terme, des programmes d’action efficaces peuvent se révéler plus coûteux que de simples transferts de revenus. Mais cet investissement de politique sociale augmenterait la prospérité de tous les Canadiens dans le long terme. »

Devrais-je conclure là dessus?