25 décembre 2006

Souhaits pour Noël

En ce soir du 25 décembre, j'ai envoyé aux être qui me sont chers le message suivant que j'aimerais partager avec vous.

« Bonsoir et bonjour !

Le temps des fêtes c'est un moment de l'année qui est tout à fait particulier. Non seulement est-ce un congé bienvenu pour la plupart d'entre nous (je vous le souhaite!), mais c'est aussi un moment privilégié pour faire des rencontres, pour se ressourcer, pour jeter un regard différent sur sa vie et sur son prochain.

Il n'y a pas beaucoup de ces temps forts dans l'année qui impliquent autant la notion d'amour et l'importance d'entrer en harmonie avec les gens qui nous entourent. Peut-être que cette période de l'année possède une signification différente pour chacun, je vous le donne en mille, mais je suis d'avis qu'elle possède au moins une signification pour chacun.

De mon côté, j'aurais de la difficulté à concevoir le temps des fêtes sans un minimum de partage, d'écoute, de sensibilité, de joie et de beauté. Comme nous décorons nos domiciles, nous avons aussi l'occasion de décorer nos coeurs d'amour et d'y inviter la bonne humeur, le pardon, l'ouverture d'esprit, la compréhension, la compassion, la paix et une humilité bien dosée.

C'est, en tous cas, ainsi que je le conçois dans ma subjectivité, et même si j'essaie de synchroniser ce diapason avec mes actions, il m'est difficile d'éviter les fausses notes. L'erreur est chose humaine, et le changement est une part dont nous sommes libres de nous emparer ou non. De plus, la lucidité est une chose difficile qui demande de l'ouverture et de la patience, et vous le savez tous autant sinon plus que moi : une dose modérée de réflexion n'a jamais fait de mal à personne. Nos résolutions du nouvel an ont peut-être toutes l'allure fort louable de voeux pieux, mais l'intention formulée en est une forgée d'un formidable métal, de cette sorte qui fait les meilleurs outils. Nous, artisans, n'avons qu'à en faire bon et libre usage.

Je ne cacherai pas qu'un seul courriel envoyé à tant de gens, c'est un peu facile et impersonnel, et d'ailleurs je le regrette. Tout ce que je puis y répondre, c'est qu'en envoyant ce message, je me remémore les bons moments passés avec chacun d'entre vous, et j'espère au plus profond de moi que les moments que vous passez sont agréables et qu'ils augurent positivement pour l'année à venir. Aussi, je ne fais pas que me rappeler, mais je me projette dans le futur d'heureuses rencontres ultérieures. Si je vous écrit, c'est parce que vous comptez pour moi. Ça peut paraître drôle, surtout si je n'ai jamais écrit auparavant ou simplement peu souvent (mea culpa), mais sachez qu'en écrivant j'ai une fort bonne idée de pourquoi je le fais, et qu'elle est accompagnée d'un entourage d'intentions chaleureuses et qui se veulent avant tout bienfaisantes.

Nous ne connaîtrons probablement jamais les intentions des autres, et par conséquent vous ne connaîtrez jamais les miennes, et même si ça peut sembler naïf que de dire qu'il faut assumer qu'elles sont bonnes, sur quoi d'autre se baser, dîtes-le moi ! Ces intention je n'ai qu'elles sur qui compter, et si elles pavent les avenue des métropoles méphistophéliques, qu'il en soit ainsi, au moins vous saurez sur quel plancher je danse. Sans cet a priori, pourquoi Noël ? La confiance est peut-être un bien mince fil tissé par des vers à foi, mais sans une fibre commune, véritable matrice, comment broder une étoffe à la fois diverse et unie, sans accroc ni discorde, avec lequel tous s'emmitoufler ?

Faisons que nos soirées d'hivers, où la noirceur et le vent hivernal gronde, deviennent des lieux chauds et éclairés, que nos maisonnées sentent bon la visite, et que de nos solitudes existentielles retentisse nos cris dignes et solidaires :

Paix, Amour et Vie.

Dans l'espoir que ces mots fassent du sens à vos yeux, je vous souhaite à tous un joyeux Noël et une bonne et heureuse année !


Sincèrement,


Un barbu... »