10 octobre 2006

Fondements

Je suis un peu toujours dans un doute raisonable vis à vis le monde en général. Tout ce que je dis peut être contredit, mais certaines choses auquel je crois sont plus nettes que d'autres. À partir de ces bases, je pèse la valeur des choses et je dérive d'autres valeurs. Si je modifie mes valeurs fondamentales, certaines choses doivent changer pour que mon système de pensée reste cohérent.

Voici certains de ces fondements sur lequel ma pensée se base :

J'existe.

Rien n'est parfais.

Les idées parfaites sont purement des constructions abstraites, un peu comme des points vers lequels tendent des droites sans jamais que le réel puisse les toucher.

Certaines vérités sont accessibles à l'homme seulement si l'on fait intervenir le bon sens.

Les choses que je perçois m'affectent. Ces choses
elles aussi existent, peut importe que ce soit sous la forme que je les perçois ou une autre.

L'humain est un animal.

Je suis un être raisonablement continu dans l'espace et le temps.

Tout est art en quelque sorte (questionnement: est-ce que la nature est une forme d'art?).

Tout est sensible au questionnement, à la curiosité, à l'intérrogation.

L'univers, même s'il n'a aucun but, peut se targer d' « être », et donc d'avoir un potentiel à rendre curieux, principalement vis à vis le néant. L'univers est donc intéressant.

La multitude des choses, la diversité, est un aspect de l'univers qui le rend intéressant pour l'esprit.

La nature est diverse. Plus sa diversité est grande plus elle est intéressante. Il faut donc préserver la diversité de la nature.

La nature peut se garder elle même sans effort humain, tant que l'on ne brise pas son équilibre. La nature peut récupérer un certain équilibre avec le temps, mais il y a un risque qu'elle perde en diversité.

Les cultures sont aussi des choses à préserver (questionnement: est-ce que le choc des cultures est cause de plus de mal que de bien?). Elles demandent par contre un effort de la part de l'homme (études historiques, culturelles, anthopologiques et archéologiques, ainsi que l'effort des archivistes), et donc réduisent les ressources de l'humain pour créer du neuf.