03 mai 2006

Le malheureux destin de la planète des humains

Aujourd'hui encore, c'est en lisant les nouvelles que j'apprends une sombre nouvelle au sujet de la nature :

L'ours polaire et l'hippopotame viennent d'être ajoutés à la liste des espèces vulnérables selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (version anglaise). Le nombre d'espèces menacées connues atteint maintenant le nombre de 16 119, et celui des espèces éteintes celui de 784. La liste complète pourra être consultée demain Jeudi le 4 Mai, jour de la sortie des nouvelles données.



Mais où sont les bonnes nouvelles en ce qui concerne la terre?

Récemment encore je lisais que le gouvernement conservateur ne faisait pas grand chose en environement pour ralentir le réchauffement de la planète. Plus encore, il désire ratifier le protocole allégé que les États-Unis et plusieurs autres puissances de l'Asie-Pacifique (« l'Australie, l'Inde, le Japon, la Chine et la Corée du Sud ») on mis en place. Déjà que Kyoto était considéré conservateur à l'époque par les scientifiques et les environnementalistes, peut-on croire que celui là fera quoi que ce soit s' il n'oblige en rien ses signataires?

Cela n'a rien pour encourager notre ami l'ours, car ces deux nouvelles l'impliquent directement, et si les prédictions se révèlent vraies on devrait voir une baisse d'au moins 30% de la population d'ici 45 ans. Mais pourquoi le Canada serait-il forcé d'agir, voyons! Nous ne somme, après tout, pas responsables que le nord fonde, non? Balivernes, foutaise et calembredaine! Si un pays se réclame d'un territoire il doit en assurer la responsabilité et travailler à le préserver, et le pôle est en majeure partie sur notre territoire (et par « notre » j'inclus volontiers le Québec, car l'espèce a aussi élu domicile chez nous ).


Que faudra-t-il pour faire comprendre aux états que la valeur de ce qui est dans la nature, contrairement à la valeur des biens, ne pourra jamais calculée de manière juste avec de simples unités monétaires?